Ce matin, nous traversons la Chaussée de Canso (canso causeway) pour arriver sur l’île du Cap-Breton. Il faisait un temps resplendissant qui correspondait à notre entrain du moment. Nous étions ambivalent sur les activités de la journée. Un arrêt à l’information touristique nous a décidé de faire un arrêt sur l’Isle Madame. Le nom de l’île nous inspirait confiance. Une île au sud du Cap Breton. Si vous recherchez du calme et la tranquillité, c’est un endroit de rêve. Les gens de l’Ontario, semble-t-il, la fréquentent. Anecdote: nous sommes arrêtés pour filmer un petit phare sur une pointe de terre éloignée. Un dame qui nous suivait en auto s’est arrêtée un peu plus loin et fait semblant de prendre une marche non loin d’où nous étions. Elle s’approche et vient discuter avec nous pour s’informer discrètement sur ce que nous faisions. Plus loin, un homme nous envoie la main pendant que nous prenions des photos. Les gens sont vraiment sympathiques. Le temps semble s’être arrêté: peu de circulation, pas de touriste: un contraste avec ce que nous avons connu dans ce voyage.
Puis, les conseils de la dame de l’agence touristique nous ont conduit à St-Peters. Célèbre pour son canal. Le canal peut nous sembler banal maintenant, mais c’était un exploit dans les années 1850. Le dur labeur de nombreux travailleurs a été nécessaire pour construire le canal qui relie le Lac du bras d’Or à l’Océan Atlantique. Il faut juger des efforts avec les yeux du temps à condition de prendre le temps. Avant le canal, les bateaux devaient être transportés sur des billots pour aller d’un point d’eau à l’autre.
La route nous conduit sur le rive sud du Lac du bras d’Or sur sa rive sud. Nous sommes un peu désappointés de trouver que très peu de point d’accès pour admirer cet énorme lac. En blague, nous nous disions que les gens du coin était vraiment égoïste de vouloir garder ce magnifique panorama que pour eux. Nous avions inventé un nouveau jeu pendant ce parcours louvoyant de près de 100 km: la recherche des points du vue, mais malheureusement nous n’en avons trouvé que très peu, il faudra se fier à notre mémoire pour conserver ces magnifiques souvenirs.
Notre logement est à Nord Sydney (nous y passons 2 jours s’étant garder de la contingence en cas de pluie). La dame du Bed & Breakfast nous souligne que sa ville est reconnue comme étant l’endroit d’où part les traversiers vers Terre-Neuve. Il n’en prenait pas plus pour aller voir et assister à leur départ (heureux hasard). L’un fait un trajet de 7 h, l’autre de 16 heures. Je fus surpris par la magnitude de ces bateaux. Dans l’attente de leur départ, nous avons discuté avec des dames qui cueillaient du verre de mer (sea glass). C’est du verre que la mer rejette sur la plage. Certaines couleurs (rouge et bleus) sont les plus convoitées de par leur rareté.
Tel une bière attire les guêpes, l’énorme violon nous attire à Sydney. Impressionnant et majestueux, le violon n’est qu’un prétexte pour profiter de l’endroit. Des gens pêchent, d’autres se promènent en cette soirée magnifique. Non loin de là, un chanteur nous attire vers une terrasse sur le bord de l’eau. Une majestueuse conclusion pour cette journée sublime.
Un congrès d’oies se tient sur l’une des nombreuses îles qui entourent l’île Madame Le phare qui a attiré la dame qui est venu nous parlé. Cette île serait à vendre parait-il, avis aux intéressé. Changer d’endroit sur l’île signifie changer de paysage. Des paysages banales pour les résidents mais magnifique pour nous. La quiétude de cette île nous a marqué, tout semblait figé dans le temps. A St-Peters, des vélos rouges étaient installés ça et là dans la ville. On ne sait pas trop pourquoi. Un pont tournant laisse passer les gros bateaux sur le canal. L’écluse qui permet d’équilibrer les niveaux de l’eau entre l’Atlantique et le lac du bras d’or. Coté Atlantique, on voit tout au loin l’île Madame Un teepee en démonstration, il n’en fallait pas plus pour attirer mon attention. Les miqmaw sont omniprésents. Le canal côté bras d’or, c’est un lac très prisé pour la voile Enfin un point de vue du lac, tout près d’une plage publique Un autre point de vue pris à la sauvette. Un camping s’avance sur le lac Vue de l’autre côté du camping. Pour être encore plus dans le lac, il faudrait mettre la roulotte sur un ponton. Les véhicules montent dans le traversier, on se disait qu’il devait partir sous peu. Entre temps, pourquoi ne pas se laisser gagner à cueillir du verre de mer (sea glass) Tiens, le premier traversier qui part pour Terre-Neuve. Le grand violon, majestueux Nous sommes synchronisé avec le coucher du soleil Chanteur, terrasse et rivière… quoi demander de plus.