Partie 15: Gorge, Neuchatel et dérive

Une des activités populaires de la région de Bienne est la gorge Taubenloch. Un sentier en forêt cotoie une rivière sinueuse. Le débit de l’eau devient de plus en plus fort au fil du parcours. Scénario idéal pour une belle prise de vue des airs. La pratique fût tout autre: mécontent, le génie de la forêt s’empare du drone et le catapulte sur un rocher avant de l’engloutir dans une eau tumultueuse. Nous assistons impuissant à ce drame suite à notre témérité face aux forces de la nature.

Nous poursuivons notre visite avec un sentiment mixte: nous admirons les oeuvres naturels produits par la gorge et nous sommes attristé de la perte de notre ami des airs et des images qu’il contenait. Un peu plus loin, un zoo rikiki nous permet de voir chèvres et boucs à la recherche de nourriture que les visiteurs leur procurent.

Non loin de là, à Bienne, les montres Swatch viennent d’innogurer un nouveau siège social que les gens locaux surnoment le serpent. Nous ne pouvions passer à côté sans y pointer le nez. C’est l’oeuvre d’un architecte japonais.

Nouvelle destination: Neuchatel. A notre grande surprise, cette ville de la partie française de la Suisse est très vivante et très jolie. Beaucoup de couleurs et une vue magnifique sur les montagnes de l’autre côté du lac. Par une météo idéale, ce fût une belle ballade. Une ville qu’il faut prendre le temps de visiter, à une prochaine peut-être. Notre voyage se termine ainsi, plein d’images dans la tête et dans les appareils photos. Ce fût un plaisir de partager ce périple avec vous. Au plaisir de vous partager notre prochaine destination.

Partie 14: Bâle, Bienne et la pluie

La météo dicte souvent les activités. L’annonce de pluie a changé nos plans. Une recherche intensive et une décision concertée nous ont conduit vers le Musée de la pharmacie à Bâle. Contrairement à ce que vous pourriez penser, ce musée est des plus intéressant. Armé d’un audio-guide, nous apprenons sur l’évolution de ce métier. À l’origine, ils concontaient la médication utilisée pour guérir les gens. Des traditions, méthodes empiriques et superstitions résultaient des substances qui pouvaient soit soigner, soit empirer les symptômes. La méthodes de similitudes qui croit que ce qui est semblable interragie, ainsi une feuille en forme de coeur devrait être bon pour pour le coeur. L’industrialisation à changer bien les choses. Les pharmaciens devenaient des distributeurs de médicaments.

Plus tard, direction Bienne. Un tout nouveau musée Oméga vient d’ouvrir. Un étage sur l’historique des montres Swatch et l’autre sur les montres Oméga. Un musée moderne et aseptisé.

Une rencontre prévue avec le mari de ma cousine nous a permis de découvrir une brasserie locale. Nous avons discuté de nos observations sur la Suisse. Une grande question Coop ou Migros? Ce sont 2 supermarchés en Suisse et les Suisses sont partagés sur le sujet. Pour notre part, il est clair que Coop est le gagnant.

À notre grande surprise, nos chambres se trouvent dans un velodrome. Des chambres pour les athlètes sûrement. Dommage, j’ai oublié souliers et cuissards.

Partie 13: Bâle, Basel, on y perd son allemand

Bâle est une ville industrielle sur le plan pharmaceutique entre autres. Nous sommes passés à côté de l’usine Roche qui est énorme. Le stationnement dans les villes de Suisse peut s’averer difficile. Nous utilisons habituellement les stationnements soutairains: plus cher mais mieux identifier.

À vrai dire, je ne m’attendais de peu de choses de Bâle. Pour moi, sa principale caractéristique est qu’elle touchait 3 pays: France, Suisse et Allemagne. En fait, elle possède son charme propre. Elle a sa propre architecture qui est différente de ce que l’on a vu du reste de la Suisse. Son hôtel de ville est impressionnante. De grandes fresques se retrouvent à l’intérieur. La couleur de cet édifice est unique.

Un peu plus loin, la cathédrale est aussi un arrêt recommandé. Bien que son intérieur est similaire aux autres vu durant le voyage. La crypte est intéressante et le spectacle multimédia y est instructif. Nous pouvons aussi monter dans ses tours. Nous y restons presque coincé avec nos sacs photo les escaliers et passerelles étant très exigus. 4 niveaux peuvent être visités.

Une marche dans la ville nous a fait découvrir plein d autres point intéressants. Le plus petit musée nous a bien fait sourire. Nous avions passé à côté sans le voir.

Nous terminons cette journée par la visite de la sculpture érigée pour souligner le point d’interception des 3 pays.

Partie 12: Stoos, une marche sur la crête

Le tintamarre des clochettes des vaches a été remplacé par le bruit urbain des traways et de la circulation. Le dimanche, les villes sont presque fermé es. Nous avons choisi de faire une activité de plein air, surtout qu’il fera très beau. Nous quittons Zurich, direction Stoosbahn. Elle se situe à environ 70 km. En quittant l’autoroute, nous prenons un petite route qui nous conduit à cette station de ski. Nous ne sommes pas seul: le stationnement se rempli rapidement.

Nous montons vers la ville de Stoos à l’aide d’un train de bulles. Inauguré en 2017. Ce funiculaire atteint jusqu’à 110% de pente.

La petite ville de Stoos est une ville piétonnière. Une serie de maison aux styles alpins la compose.

Mais l’aventure ne fait que commencer. Nous prenons un téléphérique qui nous conduit au sommet de la montagne. De là, nous suivons la crête pour atteindre un autre téléphérique à quelques km de là. Une horde de randonneurs ont choisi la même activité. La vue sur les montagnes les vallées et les lacs environnants est bucolique. Cette randonnée nous oblige à monter et descendre constamment. A l’arrivée nous avons une vue sur plusieurs lacs de la région et nous nous amusons à identifier les villes visitées. Nous utilisons 2 téléphériques pour le retour à Stoos. En soirée, nous effectuons un court arrêt à Zoug pour un souper bien mérité. Le retour à Zurich nous prouve que la ville est vide le dimanche. Nous avone ete pris dans un bouchon de circulation pour près de 1h00.

Partie 11: Zurich, un samedi

Une autre belle journée en perspective. Nous nous dirigeons vers Zurich. La navigation dans la ville est un peu déconcertantes: lignes sur la route de toutes les couleurs, affiches difficiles à interpréter, rails de tramways, autobus électriques… Bref, il faut être alerte. Stationnement à l’opéra dans le centre-ville. Nous allons dans un marché aux puces où pleins d’items usagés sont en vente. Ça nous semble très populaire, surement dû au coût de la vie élevé en Suisse. Puis, direction rue Bahnhoffstrasse, l’équivalent de la 5ieme avenue à New York. Un délice pour les yeux, un cauchemar pour le porte-feuille. C’est toujours intéressant d’observer l’excessif. Nous nous sommes promenés dans la ville à la découverte des points d’intérêt ciblés. Nous sommes montés dans l’une des tours de la cathédrale pour avoir un point de vue unique sur Zurich. En montant, nous avions de la difficulté à passer avec nos sacs à dos, l’escalier etant très étroit par endroit. Une marche le long du canal nous amène jusqu’à une sculpture appelée Useless Machine. Elle porte vraiment bien son nom. Pourquoi, ne pas faire comme les habitants de Zurich et prendre une bonne bière en regardant les gens se promener le long du canal. Les gens relaxent en ce beau samedi après-midi. Ils discutent en se baladant Les autres promènent leur chien sur le bord du canal particulièrement achalandé. Une autre journée bien remplie.

Partie 10: Lucerne et le hasard

Un retour à la civilisation, direction Lucerne. Une ville de 80 000 habitants mais tellement dynamique. À la sortie du stationnement, nous nous retrouvons dans l’ambiance d’une fête foraine avec une grande roue et une série de jeux pour les traits et les grands. Nous parcourons la ville à pied d’attractions à l’autre en croisant des découvertes que le hasard avait mis sur notre chemin. Les remparts et ses tours nous ont conduit au funiculaire qui conduit au chateau de Gutsch qui se trouve en haut d’une falaise qui surplombe la ville.
Pourquoi ne pas prendre une pause bière bien méritée sur la terrasse? Au même moment débute un spectacle aérien sur la ville. Nous sommes au meilleur endroit pour savourer les acrobaties de ces avions suisses.
À notre retour au centre-ville, les gens célèbrent le week-end sur les terrasses. L’ambiance festive de la ville est communicative.
Nous retournons à notre hôtel dans un petit village en périphérie. Un chemin sinueux à peine large pour une voiture nous y conduit. Nous croisons un fermier qui traverse ses vaches pour aller les traire, des autos qui redescendent, des coureurs qui pratiquent leur sport favori, une femme qui chevauche un cheval et finalement un tracteur qui nous oblige à passer dangereusement près de la falaise. Et tout ça avec le soleil directement dans les yeux. Bien heureux de se retrouver à l’hôtel.

Partie 9: Trift une randonnée

Nous sommes à quelques kilomètres de notre prochaine destination: triftban. Ce téléphérique nous mène vers une piste de randonnée qui se dirige vers le refuge Windegg (l’endroit que nous devions coucher hier). Deux sentiers s’offrent à nous: un sentier familiale et un autre expert. Téméraire comme nous sommes, nous avons choisi le plus ardu. Nous avons prévu 3h30 pour tout faire (car nous devions choisir l’heure de décente). Il aura fallu 5h30 pour parcourir les 9.5 km du circuit choisi. Le parcours vers le refuge est plutôt abrupte et très rocailleux. Des chaînes sont parfois nécessaires pour gravir les parois verticales des rochers. Nous étions contents de ne pas à avoir à traîner nos bagages en plus de nos sacs à dos de caméras. La vue sur les montagnes avoisinantes changent au cours de notre ascension. Nous prenons souvent des pauses pour appréciéer ce panorama alpin. Nous sommes heureux d’arriver au refuge afin d’admirer les montagnes enneigées et de se récompenser d’une bonne pointe de tarte.
Deuxième étape, le pont de Trift. Nous croyions que le pire était derrière nous: grosse erreur, un série de chaînes nous attendaient pour descendre jusqu’au pont.
Nous y decouvrons le but de notre périple: un pont de 150 m surplombant la rivière qui se trouve 100m plus. Tout à côté, un lac vert jade dont l’eau provient de la fonte des glaciers. Le clou de l’aventure.
Apres avoir traversé le pont, nous nous empressons de nous diriger vers le téléphérique dont le dernier départ était à 16h00. La descente est plus simple mais les jambes commencent à faire part de leurs désarrois. Notre prochain hôtel se trouve près de Lucerne dans la campagne suisse. Nous nous couchons avec le carillon que les vaches jouent énergiquement grâce à leur cloche.

Partie 8: Interlaken sous la pluie

Changement au programme, nous devions dormir dans un chalet (hutte) ce soir, mais la pluie dérange nos plans car il fallait une randonnée de près de 1h20 pour s’y rendre. Nous décidons plutôt de visiter un chateau à Thun. L’un des plus beaux châteaux de Suisse (Schadau) qui est maintenant un hôtel. La possibilité de visite est limitée. On se limite aux jardins et son lobby. La visibilité est passable, par conséquent, nous dėcidons de visiter un deuxième château, le chateau de Thun. Un chateau médiéval soigneusement préservé. Une belle visite qui s’avère très instructive. Il permet une belle vue de la ville. Les montagnes qui tapissent habituellement le panorama ne sont malheureusement pas visible. Nous nous balladons par la suite dans la vielle ville, mais la pluie a raison de nos ardeurs.

Puis, nous nous dirigeons vers les cavernes St.Beatus. Nous ne sommes pas les seuls à avoir eu cette idée. Il a fallu redoubler d’ingéniosité pour trouver un stationnement (stationner dans une pente avec un pneu nous semblait dangereusement déformé). Heureusement, un départ nous a permis de stationner á un meilleur endroit. Ce fut une belle visite permettant une balade de près de 1 km dans des cavernes. Nous couchons dans une petite ville perdue de la Suisse, La réceptionniste ne parle qu’allemand, la chambre est plutôt rustique, par chance, ça ne sera que pour une nuit.

Partie 7: Interlaken

Nous quittons Berne par un temps plutôt nuageux. La température devrait s’améliorer. Nous arrivons à Interlaken, qui signifie entre les lacs. On sent immédiatement l’énergie de cette ville très touristiques. Elle grouille de touristes et d activités. Son artère principale est bondée de commerces et boutiques dont plusieurs sont haut de gamme. Notre activité numéro 1 de la journée Harder Kulm. Le GPS nous envoie sur une route interdite qui se rend sur cette plateforme d’observation. Nous rebroussons chemin et trouvons le téléphérique qui y mène. A 32 franc suisse par personne, nous ne sommes pas convaincu que cela en vaut le prix. Nous nous promenons donc dans cette ville en suivant l’itinéraire proposée par l agence touristique. Un dîner est disponible au Harder Kulm mais nous n’avons pas le temps d y aller. Notre activité numéro 2 Cynthia avait réserver un tour de parapente. Après un entrevue avec le propriétaire, nous séparons l’équipe. Je m’occupe de filmer le départ et Johanne filme l arrivée. La région d’Interlaken est sûrement l’une des plus belles au monde pour ce sport. En plus d avoir une vue époustouflante, l’atterrissage se fait en plein centre-ville. Une expérience unique. En fait, en se promenant dans la ville, on remarque immédiatement les nombreux parenpentistes qui survole la ville.

Finalement, la superbe température nous décide de monter au Harder Kulm. A notre grande surprise, pour 39,50 franc nous avons droit à la remontée et au souper à la fondue suisse. En prime, un spectacle traditionnel accompagne le souper. Belle façon de clore cette magnifique journée.

Partie 6: Berne et les environs

Berne signifie Ours. Il nous faut par conséquent commencer la visite par le parc des Ours. Un enclos de plusieurs centaines de milliers de dollars a été aménagé pour eux. Pour le nettoyer, les employés ont temporairement mis les ours dans leurs anciens enclos, ce qui nous permettaient de les voir de plus près et sans qu’ils se cachent dans les arbres.

Se promener dans une ville de l’Europe le dimanche matin, c’est se promener avec les autres touristes. Nous avons croisé peu de résidents. Il est vrai que le temps maussade n’aide pas. Les commerces sont pour la plupart fermés. Berne est sûrement la ville des fontaines, chacune ayant sa particularité et son histoire. On dirait que chaque dirigeant a voulu laisser sa marque par la construction d’une fontaine. Nous nous sommes baladés sur les galets d’une fontaine à l’autre. Tout se passe maintenant en allemand. Nous avons trouvé les gens de la partie française beaucoup plus chaleureux. Au retour, une galerie d’art était ouverte, elle a attiré notre curiosité. Un artiste peintre nous a gentiment parlé de son art. Une cantatriste nous a cordialement fait une démonstration de la puissance de sa voix. C’est impressionnant d’entendre un son si puissant sortir d’une si petite femme. Un moment unique. Nous avons gravi un nombre considérable de marches pour nous rendre au jardin de roses. Malheureusement, c’est la fin de la saison, mais la vue sur la ville est imprenable. A vrai dire, Berne nous a laissé un peu sur notre appétit.

Le lendemain, une courte ballade sur l’autoroute nous conduit vers Oeschinen. La construction sur la route nous oblige à trouver un itinéraire alternatif. De petites routes sinueuses dans la campagne suisse nous guide vers ce petit paradis. Nous n’avons pas assez de yeux pour tout voir. Cet endroit resume bien ce dont on s’attend de la Suisse. Les montagnes couvertes de neige representent bien notre vision des Alpes. Après une courte ballade en téléphérique, nous nous retrouvons avec une vue époustouflante sur les chaînes de montagnes avoisinantes. Une randonnée nous mène vers un lac limpide teinté d’un vert turquoise. Nous comptemplons inlassablement ce paysage de cartes postales. Nous croisons des randonneurs de toutes nationalités. Et pourquoi ne pas finir cette délicieuse journée par une décente de toboggan suivi d’un repas typique.