Nous avons couché à Port Hood dans un Bed & Breakfast tenu par des Québécois. Ils nous invitent à voir le port car c’est le temps de la pêche au thon. Nous y sommes allés sans succès. Le lendemain matin, le propriétaire s’installe avec son ordinateur durant le déjeuner et nous raconte une partie de l’histoire de l’île du Cap Breton. Nous sommes pendus à ses lèvres. Même si nous avons plusieurs centaines de kilomètres à faire, nous ne pouvons pas nous passer de l’information qu’il nous transmet et qui se termine par une performance au violon. Nous quittons à regret cette région et traversons la chaussée de canso pour un arrêt à Antigonish. Le but : un arrêt au magasin de Peace By Chocolate. Ce magasin a été fondé par un réfugié syrien. Son histoire a été l’objet d’un livre et d’un film. C’est ainsi que se terminera notre aventure en Nouvelle-Écosse. Un voyage qui a surpassé nos attentes. Des paysages époustouflants, des activités enlevantes et par-dessus tout, des gens plus que charmant. Merci de votre lecture at au prochain voyage !
Ida (ouragan) amènera de la pluie demain selon la météo. Nous devons en tenir compte dans nos choix d’activités. Nous nous dirigeons vers Mohane Bay, une petite ville de Nouvelle-Écosse caractérisée par ses 3 églises. Une petite saucette le matin pour quelques photos et nous décidons d’aller à Blue Rocks, un village des plus pittoresques d’où nous voulions y faire du kayaks de mers. Après les instructions d’usage sur la sécurité et l’utilisation du kayak, nous nous aventurons à travers les archipels qui bordent l’océan. Rien ne ressemblent plus à une petite ile, qu’une autre petite ile. Nous nous sommes un peu égarés en pagayons tant bien que mal dans cette nature de bord de mer. Une expérience vraiment amusante. Étant néophyte dans le domaine du kayak, la ligne droite n’était pas une option, nous louvoyions sur l’eau avec la grâce d’un poisson hors de l’eau. Mais que demandé de plus qu’une nature qui nous est insolite par un beau soleil radieux. Nous retrouvons la baie de départ tout juste avant la fin de notre location. Nous sommes heureux de l’expérience et pour célébrer le tout, pourquoi ne pas prendre un cornet de crème glacée au caramel salé au magasin général. À notre grande surprise, nous devons faire la filée devant ce rikiki magasin.
Une petite mésaventure nous attendait, notre drone n’a pas résisté au contact avec le sol et s’est fracturé un bras ce qui mettra fin à sa carrière pour ce voyage.
Un peu désolé par cet incident, nous retournons à Mahone Bay qui a repris vie (ici c’est plutôt calme tôt le matin). Encore une fois, notre sens de l’orientation à fait défaut. Nous voulions marcher un peu sur la piste cyclable (qui parait-il part d’Halifax pour Yarmouth) et sommes partis dans la mauvaise direction. Lors notre retour à la civilisation, nous avons été noyé notre désarroi (j’en mets un peu ici) dans des échantillons bière de la brasserie Saltbox. Encore une fois, d’autres personnes avait eu la même idée (je ne sais pas s’ils se sont perdus eux aussi).
Mahone Bay est vraiment une charmante petite ile, Maisons, restaurants et commerces rivalisent d’audace dans le choix des couleurs ce qui donne à la ville chaleur et caractère, Une ballade d’après-midi que je conseille.
Nous logions à Lunenburg, le berceau du Bluenose. Notre hôtel est une vielle maison victorienne (Marineer King) en plein coeur de la ville. Nous sommes sous le charme autant par l’accueil que le décor. Lunenburg semble vouloir aussi rivaliser sur le choix de ses couleurs de bâtiments ce qui donne de la vivacité à cette ville côtière. En ce mercredi soir, le choix des restaurants devient un soucis. Plusieurs d’entre eux nous parlent de 2 heures d’attente. Nous trouvons finalement, un casse-croute réputé qui permettra de survivre jusqu’au matin (j’exagère encore un peu).
Mohane Bay et ses 3 églises
La baie de Mohave Bay
Blue rocks, ça porte bien son nom
La baie est magnifique
Le centre de location de Kayak à gauche
On est prêt pour le départ. Je pense que je vais rester ici à admirer le décor.
Il y a des dizaines et des dizaines iles qui se ressemblent
Mes pédales de kayak sont un peu trop loin (faut que je trouve une raison pour mon efficacité).
Un grand héron à la recherche de son dîner. Ça me fait penser que moi aussi j’ai faim.
Blue Rocks Le magasin général, une chance qu’il y a une file parce que je ne suis pas certain que j’y aurais été pour ma crème glacée
De retour à Mohane Bay: On en rencontre vraiment partout de ces cerfs.
Ca va bien, je n’ai plus de batterie dans mon téléphone et nous sommes sur une piste cyclable longue de centaines de km.
Enfin, la brasserie, nous nous sommes retrouvés.
Notre plateau de dégustation, à l’ombre en plus.
Audacieux dans les couleurs mais très vivant
Une très belle maison que tous s’arrête pour la photographier.
Le goût du jour pour la couleur de la maison qui s’ajuste à la couleur du gilet.
On se promène ça et la pour découvrir toutes sortes de sculptures
L’académie de Lunenburg, ce fût une école publique pendant de nombreuses années
Notre casse croûte à Luneburg
L’extérieur du restaurant ou sont les tables.
Notre hôtel à Lunenburg. La ville est une peu côteuse comme San Francisco.
Lever tôt pour aller à Burncoat head park. Ici, il faut tenir compte des marées dans nos visites. Waze (logiciel de navigation) semble nous faire prendre des chemins étranges, par chance mon niveau d’alertes sur la route me permet de voir les affiches de direction. En arrivant à Burncoat head park , on nous avertit d’être de retour pour 11h15. Je croyais que marcher sur le fond de l’océan serait une expérience banale, c’est tout le contraire, nous devons être constamment en alerte afin de ne pas être le Godzilla qui écrasera les petits coquillages qui tapissent le fond marin. Les paysages changent avec les points de vue. Plus on s’éloigne, plus le panorama se transforme. Puis, la marée nous rappelle à l’ordre, ce qui était découvert se recouvre lentement. Le fond de mer disparait doucement mais surement. Gare aux imprudents. Une visite hautement appréciée. Deuxième arrêt,: tidal interprétation center. Un point de vue pour apercevoir le mascaret, la vague causée par l’effet de la marée dans une rivière. L’effet est lent mais tout de même violent, la paisible rivière se transforme en un flot turbulent. Des excursions en rafting s’amusent à se balader sur ces turbulences. Un exercice qui semblait trop agressif pour Johanne. Nous avons décidé d’arrêter chez l’entreprise de rafting qui était tout juste de l’autre côté de la rivière. Son propriétaire nous a fait faire un « dry tour » qui nous a convaincu qu’il faudrait faire du vrai rafting lors d’un prochain voyage. Parlant d’exploration, la journée s’est terminée par une ballade sur la piste Cobequid . Des gens se sont arrêtés pour discuter avec nous, la gentillesse des néo-écossais est vraiment omniprésente.
Un petit arrêt chevalin
Notre destination du matin
Il y a tant à explore, le temps passe sans s’en rendre compte
On ne doit pas marcher dans les bassin d’eau car de petites créatures s’y cachent
Marcher sur le fond de l’océan sans scaphandre
Je dois retourner au point de départ, la marée commence à monter
Le belvédère qui sert à voir le Mascaret. Il était fermé pour réparation la semaine dernière
On apeçoit la vague au loin, il faut un oeil aguerri
Le mascaret est rendu à notre niveau
Des braves qui ont fait du rafting sur le Mascaret, une activité très populaire et unique à la Baie de fundy
Départ pour la Nouvelle-Écosse. Il nous fallait arrêter au centre d’information touristique. Après avoir fait le plein de pamphlets (moi qui pensait tout avoir planifier), nous voilà en Nouvelle-Écosse, sans avoir passer le check-point qui était sous l’autoroute. Nous étions heureux comme des gamins qui viennent de faire un mauvais coup sans se faire pincer. Puis, le remords nous prend: Qu’arrive-t’il si on se fait surprendre. Nous décidons de retourner au Nouveau Brunswick pour passer le checkpoint de vaccination de la Nouvelle-Écosse (il faut 2 doses pour entrer dans cette province). Un retour de quelques kilomètres. Nous passons le checkpoint avec tous les documents nécessaires. L’agent regarde nos documents et nous dit bon voyage, sans plus… Le cœur léger, nous nous dirigeons vers Jost Vineyard pour une dégustation de vin. Ce serait les vins les plus vendus en Nouvelle-Écosse. Un arrêt partagé par un groupe d’adeptes de Mazda Miata. Décidément, ils aiment les autos dans les maritimes. Puis, nous nous arrêtons à Tatamagouche. Un charmant village. Un hôtel fait à partir de wagons de trains attirent notre attention. Notre destination finale se termine à Truro. Le parc Victoria serait une attraction majeure. Le GPS veut nous faire stationner à 1 km du Parc. On se dit qu’il doit bien y avoir un stationnement plus près, ce qui était le cas. Nous sommes un peu déçu par le début du parc, en fait nous étions entré par une entrée alternative. Le parc a de beaux sentiers aménagés fréquentés par les gens de la région. La finale nous a cependant achevé, le Jacob Ladder’s, un bel escalier de 175 marches à monter… Ouf, c’est un peu essoufflant à 29C. Et dire que nous n’avions pas besoin de les monter pour retourner à la voiture.
Enfin en Nouvelle-Écosse
On va choisir un vin après y avoir gouter
Ça n’a pas pris trop de temps pour s’apercevoir que c’était un club de Miata qui se réunissait au vignoble
Ils seront prêt en septembre
Beau paysage pour un vin et Fromage… On s’était dit qu’on irait sur la terrasse mais elle était réservé aux conducteurs de Miata… Nous sommes pourtant en Mazda
Les wagons lit et restaurant… belle endroit pour dormir
On ne devait pas regarder dans les chambres des wagons, deviner qui est la délinquante
Rien de mieux qu’un cornet sous le soleil de Tatamagouche
L’accueil que nous réservait le parc
La chute est plutôt minimale
Les gens en profitent pour se rafraichir
98… 99… 100… et il en reste encore 75
On est monté, je ne redescend plus
Des cerfs nous attendent à la sortie du parc Victoria
Nous avions perdu l’habitude de nous lever tot, fébrile par l’aube d’un voyage qui commence. Tout était prêt et mais nous avons toutefois pris le temps de siroter un café. Cependant, ce qui ne devait être qu’un trajet transitoire est devenu une course aux activités. Le diner à Edmonston était iréel: les masques sont facultatifs au Nouveau Brunswick, le restaurant que nous étions avait des allures retro. Des chansons d’Elvis y jouaient. Nous trouvions nos lèvres dénudés, étant devenu pudique par l’habitude de cacher notre nez et bouche. Nous étions à une autre époque. Un temps pourtant pas si lointain qui, j’espère, est l’avant-goût d’un demain proche. À la sortie de ce mirage, la route nous interpelait. Pourquoi pas un court arrêt au pont couvert le plus long au monde. On s’aventure sur le pont ne connaissant pas le code de l’alternance entre les véhicules. Nous aurions dû attendre que l’auto à l’autre bout traverse, mais notre méconnaissance des rêgles nous amène à jouer les impertinents. Par chance, les touristes sont patients entre eux. Tiens, une usine de croustilles, les activités sont cependant au ralenti le week-end, nous nous laissons tenter à acheter une collation locale tout à fait délicieuse. Avec, tout le plastique qui entre dans les autos, pourquoi ne pas tester la côte magnétique de Moncton, un court arrêt qui nous demande d’avoir à nouveau d’avoir la naiveté des enfants. Nous fûmes surpris par toutes les activités tout autour: zoo, mini-putt, glissade d’eau. Faut croire que le magnétisme de cette côte attire les touristes. Pour finir, un souper sur une route ou les autos d’antan se dandinent en va et vient… Une rue plein de vie bordée de résidents qui, assis sur leur chaise de parterre, commentaient ces bolides d’une autre époque. Une première journée qui n’est qu’un avant-goût de notre périple.
De belles routes vers l’horizon
Le pont Hartland, jamais entendu parlé
Le pont couvert le plus long au monde, faullait bien trouver quelque chose d’unique.
L’intérieur du pont à une voie, faire attention au fil d’araignée
De très bonnes croustilles
Ça fonctionne on a été attiré
Du camping vintage
Fallait bien trouver une chaise Adirondak… juste en avant de notre chambre
Une pause qui a duré plus longtemps que prévu. Des plans qui furent modifiés. Ce blog qui m’a manqué. J’aime écrire nos périples de voyage, il y a tant d’imprévus. Il faut s’adapter. Nous planifions ce voyage depuis le mois de janvier. Nous avons jonglé avec plusieurs destinations en pesant le pour et le contre. La conclusion, il fallait rester au Canada et de préférence ne pas prendre l’avion. La Nouvelle-Écosse restait notre valeur la plus sure malgré la bulle atlantique. Nous partons demain vers cette nouvelle aventure. Et pourquoi ne pas joindre l’utile à l’agréable en réalisant un film, il semble bien que nous ayons la piqure du cinéma. La préparation est différente, les recherches plus poussées. Nous ne sommes plus des touristes mais des émissaires à la recherche des curiosités qui plaira à l’audience tout en restant vrai. Nous ne pouvons plaire à tous, mais nous cherchons à plaire au gens comme nous qui trouvent que les voyages enrichissent les expériences de vie. On se retrouve en Nouvelle-Écosse.