Jour 13: Visite d’Agadir

C’est notre dernière journée. La grippe a ralenti nos élans. Une marche sur la corniche nous montre l’immensité de cette plage en croissant de lune. Le temps est un peu frais pour la plage, on y retrouve que quelques personnes. Il est vrai que de par son étendue, les gens semblent plutôt dispersé. On nous offre de faire un tour de dromadaire sur la plage, nous avons déjà donné dans le Sahara. Beaucoup de touristes européens. Nous en profitons pour s’asseoir et écouter le bruits des vagues en sentant le vent de la mer. Afin de s’imprégner du Maroc, nous décidons de marcher jusqu’au Souk de la ville, une marche d’environ 3 km. C’est ici que se trouve l’âme de la ville: un marché animé, des couleurs pleins la vue, des arômes des épices qui nous rappellent la cuisine marocaine. Une visite à ne pas manquer.

Voici ce que nous avons retenu du Maroc.

  1. Ayez toujours des petites pièces pour les pourboires et c’est aussi souvent nécessaire pour l’utilisation des toilettes
  2. Si vous aimez marchander vous êtes au bon endroit
  3. Il existe plein de techniques pour vous attirer dans les boutiques
  4. Ne laisser pas de pourboires en dollars américains car les billets de 1 et 5 ne peuvent pas être échangés au Maroc
  5. Si vous demeurez près d’une mosquée, préparez-vous à être réveillé tôt

Jour 12: Finalement Agadir

Un autre 370 km de route. Faire un séjour  dans le désert exige tout un détour. Pour le midi, un arrêt dans un superbe jardin. C’est toujours agréable de manger à l’extérieur. En route vers Agadir, nous avons eu la chance de voir des chèvres dans les arbres d’arganiers. Cette fois, elles ont vraiment grimpé par elles-mêmes. Si vous venez au Maroc, on vous offrira pleins de produits à base d’huile d’argan provenant de ces arbres. Agadir est une ville touristique basée sur sa plage. Elle a été détruite par un tremblement de terre en 1960, c’est un peu pourquoi, elle n’a pas le cachet historique des autres villes visitées.

Jour 11: Vers Ouarzazate

Une randonnée de 348 km à travers des paysages désertiques parsemés de quelques villages typique marocain.  Nous avons eu un accueil chaleureux à l’arrivée de notre riad à Ouarzazate. La propriétaire est venue nous parlée et elle nous a raconté que lorsqu’elle était guide, quelqu’un l’a photographié et elle s’est retrouvé sur des cartes postales.

Jour 10: Quitter le désert

Un nuit silencieuse. Lever tôt afin d’admirer le lever du soleil en direction de l’Algérie, nous ne sommes pas très loin de la frontière. Les nuages sont encore une fois présent à l’horizon. Après le petit déjeuner au camp, deux options s’offrent à nous: revenir en dromadaire ou revenir en 4×4. Faut dire qu’un voyage en dromadaire nous fait redécouvrir des muscles oubliés. Pour ma part, je choisis le dromadaire. Les 2 km du trajet durent environ une heure.
À partir de l’hôtel, nous faisons une excursion de la région en 4×4: visite de fossiles, nous passons près de dromadaires sauvages (j’en doute), nous allons prendre le thé chez les berbères et assistons à un spectacle de danse africaine.
En après-midi, le sable est transporté par le vent, la visibilité est moins bonne que la veille. Notre objectif est de se reposer des aventures vécues jusqu’à présent.

Jour 9: Jusqu’au Sahara

Un nuit reposante à un superbe hôtel Saharien et un départ tardif. Personne ne s’en plaint car la journée sera longue. Un arrêt rapide afin de visiter les gorges de Tondra. Un lieu hautement touristique surtout les week-ends autant pour les étrangers que les marocains. De hautes parois de rocs qui nous rappellent notre petitesse.
Puis direction de Mergouza qui se trouve au pied des dunes sahariennes. Un voyage de 250 km qui nous donne l’avant-goût d’un désert rocailleux et presque inhabité.
Nous sommes fébrile de voir ce sable saharien et ces dromadaires tant attendus. Un voyage d’une dizaine de minutes à partir de notre gite du lendemain nous amène vers nos (dromadaires) qui seront notre monture pour l’heure qui suit. À dos de dromadaires nous contemplons le sable à l’infini sous un soleil moins cuisant que le midi lorsqu’il est à son zénith. Les dromadaires marchent lentement à la queue leu leu au rythme du Chamelier. Nous sommes encore une fois transporté dans le temps. Tel un oasis, nous apercevons au loin nos Bivouacs qui seront notre habitation pour la nuit. Après la contemplation d’un coucher de soleil ennuagé, nous découvrons notre demeure pour la nuit, au milieu du désert, loin de la civilisations. Nous sommes très surpris par le confort des bivouacs, la qualité du repas et la quiétude de cet endroit.