Partie 11: Dernière saveur de Malaisie

Un lever de soleil  exceptionnel accompagne notre réveil. Nous redescendons vers Kuala Lumpur (KL). Une route ondoyante et parsemé de dos d’âne nous rapproche lentement de notre destination finale. Premier arrêt: les caves de Batu: un temple indien qui est le pôle d’attraction touristique de KL. Plusieurs centaines de touristes s’adonnent à la prise de photos. La place est animée. Les pigeons volent vers les touristes qui les nourrissent généreusement. On se lance vers la montée des marches qui nous mènent le temple. Les singes attirent l’attention des pèlerins improvisés. Le lieu de culte a perdu son aspect solennel, mais nous sommes tout de même content de notre visite.

Deuxième arrêt: Royal Selangor. Un usine d’étain. L’étain est l’étincelle qui a créé de Kuala Lumpur. Cette visite nous informe sur l’histoire de l’étain en Malaisie et de sa transformation. Un arrêt instructif et intéressant.

Nous nous dirigeons vers Kuala Lumpur City Center (KLCC). C’est à cet endroit que se trouve les tours Petronas et nos hôtels. Ces tours malgré leur âge conservent leur charme et sont le pôle d’attraction de milliers de visiteurs. Nous ne pouvons qu’être charmé par leur personnalité. Je suis toujours ensorcelé par leur élégance. Après cette rencontre, nous visitons KL et ses points historiques et commerciaux. Toutes ces cultures qui s’y mélangent y donne une personnalité bien à elle.

Nous quittons KL avec regret et faisons une courte exploration de Putrajaya; une ville moderne créée de toute pièce qui nous semble insipide jusqu’à ce que le soleil tombent et que les gens locaux se retrouvent pour assister à notre dernier coucher en terre malaisienne. Merci de lecture.

Partie 10: Valser entre les nuages

Nous quittons Cameron Hiland par les mêmes chemins intestinales qu’à l’aller. Les nuages semblent se coller aux montagnes. Un paysage féérique. Cette région a une atmosphère qui lui est propre, une quiétude due à son isolation. Nous nous dirigeons lentement vers Pangkor Island: une petite île de villégiature sur la côte ouest malaisienne peu connue des occidentaux. En cours de route, un arrêt au chateau Kellie. Une demeure qu’un riche écossais ayant fait fortune dans le hévéa a fait bâtir pour se rappeler son Ecosse natale.

Par la suite, nous prenons le traversier pour Pangkor Island. Une traversée d’environ 30 minutes. Pour nous rendre à l’hôtel, nous prenons un taxi qui nous fait faire un tour de l’île et des ses temples indiens, chinois et une toute nouvelle mosquée. Le conducteur se débrouille à peine en anglais et nous en connaissons plus sur l’île que lui. La fraîcheur de Cameron Hiland est à nouveau remplacée par la chaleur humide caractéristique de la Malaisie. L’eau de la mer y est chaude et confortable (32 C ou 90 F),

Le soir venu, nous nous dirigeons vers le Sunset View Hotel ou son propriétaire nourrit les calaos depuis plus de 9 ans. Ces gros oiseaux s’attroupent progressivement jusqu’à l’heure du repas. Des malais dissidents viennent les nourrir de pain au grand désarroi du propriétaire. L’heure venu, le propriétaire appelle les calaos qui sont encore dans la forêt et le spectacle commence à notre grande satisfaction.

Le lendemain, nous quittons l’île vers Kuala Selangor. Un petit arrêt pour assister et participer à nourrir les singes à crêtes. Ils sont habitués aux humains et ne se gêne pas pour grimper sur nous afin d’avoir leurs petites bouchées que des marchands nous ont préalablement vendues. Ils nous utilisent comme perchoir pendant qu’ils grignotent les bananes gentiment sollicitées.

Puis, direction Genting Hiland. Encore une fois, des routes sinueuses qui nous conduisent au somment d’une montagne ou se trouve le seul casino de Malaisie. L’air y est plus frais et c’est l’un des hôtels le plus grand du monde. A notre grande surprise, le complexe est bondé de monde, toutes les tables du casinos sont utilisées, l’atmosphère est à la fête.

Partie 9: Monter en altitude

Nous nous dirigeons vers Cameron Highlands. Situé à plus de 1500 m, la température y est plus clémente et attire les malais en quête de fraîcheur. Le climat permet la culture de fraises et autres fruits qui ne peuvent pas être cultivés dans un climat tropical. Qui dit altitude dit aussi routes sinueuses. Cette région est très humide car elle se situe au niveau des nuages. Nous l’avons rapidement appris et y avons rencontré des averses instantanées. Conduire dans les nuages et sous une pluie torrentielle est une aventure en soi. Nous avons visité une plantation de fraises, elles sont impossible à manquer. Nous avons fait un arrêt imprévu dans un parc de lavandes que nous avons trouvé plutôt hétéroclites. Les plantes et les décors sont propices à la prise de photo de type Instagram. Un parc très populaire en cette période de photo instantanée.  Finalement, nous nous arrêtons dans un jardin de papillons. L’un des employés de ce jardin nous a fait faire un tour plus que complet, pour les téméraires seulement ce qui permis de pimenter la visite. Notre hôtel donne sur un assez grand marché de soir, une bonne façon de se plonger dans les coutumes locales. Nous n’y avons vu que peu de touristes occidentaux. Ce marché disparaît à la fin de la soirée pour réapparaître le lendemain soir (il n’est présent que le vendredi et samedi soir). Il génère un afflue de circulation autour de l’hôtel, Je conseille de ne pas utiliser l’auto.

Le lendemain, nous avons fait un tour guidé de la forêt de mousse. Une excellente idée de ne pas s’y être aventuré avec notre auto. Nous partagions le tour avec un couple français qui débutait un voyage de 6 mois en Asie et en Amérique du sud.  La route est plutôt ardue et souvent à une seule voie. Encore une fois, la chance était de notre bord, la veille, la visibilité était nulle.

Partie 8: En passant par Ipoh

Les plans sont faits pour être modifiés. Nous avons décidé d’arrêter voir un site de conservation des Orang Outans sur la route vers Ipoh. Un court arrêt qui nous montre ces singes dans un environnement plus naturel que dans un zoo. Nous sommes ceux qui sont en cage. Un arrêt éducatif. L’arrêt à Kuala Kangsar nous permet de visionner l’extérieur de la plus belle mosquée de la Malaisie. Puis, direction Ipoh, nous circulons maintenant sur des autoroutes modernes. Visite de la vielle ville d’Ipoh qui ressemble un peu à Georgestown mais qui n’a pas son charme malgré ses « street arts ». Elle a cependant un cachet qui lui est unique. Nous y avons croisé beaucoup moins de touristes qu’à Penang (Georgestown). Nous avons goûter au fameux café blancs de Ipoh. Une journée moins remplie que les précédentes qui nous permet de relaxer légèrement.

Le café était plus fort que prévu, la nuit a été plutôt blanche. Il est vrai qu’en prendre 2 en fin de journée était surement exagéré. Un arrêt au temple Kek Lok Tong (qui signifie « la grotte du grand bonheur » vaut le détour. Un temple est bâti dans une grotte. Il est moins touristique que bien des temples. Un lieu de recueillement solennel.

Partie 7: l’autre partie de Penang

Penang se divise en 2, d’un côté la partie développée et de l’autre la partie nature. Nous nous sommes aventurés dans la partie nature. Une conduite à travers des rues étroites et tortueuses pour se diriger vers une ferme de fruit. Nous avons eu droit à un tour guidé particulièrement instructif sur certains fruits de la ferme. Certains de ces fruits étaient connus: figues, pomellos, ananas; d’autres beaucoup moins: ramboutans, longane, mangoustan. Nous sommes dépaysés par les odeurs et saveurs inhabituelles. Le tout suivi d’une dégustation de 15 fruits à volonté: excès à éviter.

Puis, un court arrêt hétéroclite dans un jardin artistique: nous y étions seuls, personne pour nous y accueillir. Nous commençons tout de même la visite pour éventuellement rencontrer du personnels qui ne parlaient que le malais. Ils nous invitent à visiter une zone habituellement inaccessible au public. Ils nous montrent des tortues géantes à notre grand plaisir. Puis, ils nous ont escorté discrètement jusqu’à la réception. La température semblant, nous décidons de monter Penang Hill dans un train aménagé à cet effet. Le temps instable s’est rapidement changé en orage nous obligeant à écourter notre visite. Nous nous sommes adaptés à ces changements d’humeur de la météo sachant que nous aurons toutes l’inventaire des conditions possible en peu de temps. Pour finir la journée, nous déambulons sans but à la découverte de surprises que seul Georgetown peut nous réserver. Prendre note que beaucoup de restaurants et marchands semblent prendre leur journée de repos le mercredi.

Partie 6: D’Est en Ouest

Après avoir profité d’un avant-midi ensoleillé aux îles Perhenthian, nous retournons au Quai de Besut pour retrouver l’auto et se relancer dans une nouvelle expédition: imaginez les conducteurs malaisiens dans plus de 250 km de routes sinueuses et montagneuses. De surcroît, nous avons traversé un épisode de pluie torrentielle ou la visibilité nous rappelait nos pires tempêtes de neige. Pas surprenant que nous ayons croisé quelques autos qui s’étaient égaré hors de la route.
Le contraste est frappant, le calme de notre île de villégiature est replacé par la vie trépidante de Penang (une île au Sud de Langkawi). Notre hôtel était dans le centre-ville de Georgetown; nous dormions dans un musée: l’ancienne résidence restaurée d’un riche marchand chinois. Une expérience unique, un retour dans l’histoire. Cet demeure a été le lieu de tournage de quelques films. Nous avions un entrevue d’organiser à ce lieu le lendemain avec un historien de la région. Il a vraiment donné le ton de la visite de Georgetown (ville sur l’île de Penang).
Georgetown ne se visite pas, elle se vit: elle est multi-ethnique. Les influences chinois, indiens, européens sont omniprésentes au niveau de l’architecture et de la nourriture. On se promène dans cette ville et y découvre des nouveautés à chaque coin de rue. L’art de rue est répartie à travers de la ville racontant tantôt des scènes historiques, tantôt des symboles du moment présent. La vie de tous les jours des gens locaux s’amalgame avec celle des touristes baladeurs à la recherche de cliché parfait. La chaleur des malaisiens est indéniable: c’est un peuple affable, généreux et souriant.

Partie 5: Vers la mer du sud de la Chine

Plusieurs centaines de kilomètres de plantations de palmiers nous séparent de notre prochaine destination. Un périple périlleux à travers de conducteurs téméraires, des camions qui roulent à la vitesse des limaces et des motos qui s’approprient les lignes de rue comme si c’était leur voie réservée. Un petit arrêt pour l’observation de chutes. Un point de rencontre des gens locaux qui veulent oublier pendant quelques instants la chaleur tropicale de leur pays. Notre point de transit est Terrenganu, célèbre pour sa Mosquée de Chrytal, bien que très jolie, elle nous a cependant laissé sur notre appétit. Nous avions cru que l’illumination serait plus prononcée.
Le lendemain, nous nous dirigeons vers le traversier de Besut qui nous amènera vers les îles Perhentian. Un motocycliste nous accoste pour nous vendre stationnements, tours, billets pour le traversier, etc… Nous sommes un peu pris au dépourvu par le chaos qui semblent exister. Finalement, nous stationnons dans un endroit appelé Safe Parking, espérons qu’il n’a pas que le nom. Pour aller sur les îles, il y a une taxe à payer. Par la suite, les bateaux partent lorsqu’ils sont suffisamment remplis. Un ballade digne des meilleurs manèges. Notre bateau sautant d’une vague à l’autre tout en malmenant les occupants. A notre grande surprise, il nous fait descendre directement à notre hôtel sur un long quai flottant. Une marche sur ce trottoir vacillant nous mène à la réception de l’hôtel. Ici, le temps semble s’être arrêté. Le rythme est au ralenti: il n’y a pas de routes, pas de motos, tout se passe sur l’eau. Nous louons notre tuba et apprenons que les tours de snorkling sont souvent annulés en cette période à cause de la pluie. Heureusement, notre locateur nous indique le chemin vers l’endroit de plongée le plus près: Turtle Beach. Une surprise nous y attendait. Cet endroit est magnifique: poissons, coraux et et la flore océanes s’unissent pour nous faire vivre un spectacle sous-marin inoubliable. Le temps se chagrine et la pluie s’installe pour quelques heures. Le temps de profiter de la nourriture locale. Nous profitons d’un accalmie pour retourner vers ce site enchanteur. A notre grande surprise, nous croisons une tortue de mer, une rencontre à la fois inattendue et inespérée. Nous avons appris que les îles Perhentians étaient fermées de la mi-octobre à la mi-février à cause de la Mousson. Il y a vraiment de tout en Malaisie.

 

Partie 4: Melaka, Malacca ou quelque chose du genre

Nous nous réveillons sous le clapotis d’une pluie torrentielle. Nous quittons Langkawi pour Kuala Lumpur. Nous dernier avion avant le retour à la maison. Après la prise de possession de l’auto, nous sommes confrontés,sous une pluie tropicale, aux dédales routiers de la Malaisie: un détour d’une cinquantaine de km à travers d’un labyrinthe routier suite à la prise d’une mauvaise sortie . Direction Malacca. Une centaine de kilomètres pour découvrir cette ville historique. Nous y rejoignons Serge Jardin pour une entrevue sur la Malaisie. Il demeure en Malaisie depuis une quarantaine d’années. Le quartier historique est tout près de l’hôtel. Une marche dans une marée humaine. La chaleur humide est toujours aussi omniprésente, il faut bien s’hydrater. Nous découvrons cette charmante ville réussissant quelques prises de photos à travers des touristes de toutes nationalités. Pour moi, cette ville me rapelle San Antonio avec la rivière qui sépare la ville et les bateaux de touristes qui l’arpentent. Le soir, les Trishaws (vélo à 3 roues pour promener les touristes) illuminent les rues et nous montre un côté Kitsch qui nous fait bien sourire. Le lendemain, nous arpentons les principaux sites touristiques sous un ciel clément et une température écrasante. Une visite des plus intéressantes guidées par les commentaires de notre entrevue de la veille. La ballade en bateau nous permet de se reposer les jambes et d’explorer la rivière vers des quartiers plus récents mais moins typiques. En marche vers notre restaurant, nous découvrons que la rue Jonker Walk est maintenant piétonnière avec pleins de commerçants qui s’installent. Un autre bain de foule s’annonce. Une soirée qui s’annonçait tranquille s’est tout à coup transformé, ce qui me rappelait pourquoi il fallait venir à Malacca le week-end.

Partie 3: Langkawi au nord de la Malaisie

Un saut de puce en avion et nous voilà à Langkawi, Une île aux frontière de la Thaïlande. Etant dans la période de Mousson, le temps est très turbulent. Puisque le temps semblait clément, pendant la location de l’auto, notre représentante de Europcar appelle un conducteur de bateau qui nous attend dans 30 minutes pour un tour de bateau que nous avions longuement anticipé. Sur un chapeau de roue, nous nous dirigeons vers le quai à la recherche de ce bateau. Des échanges téléphoniques avec le conducteur ajoute au stress ne comprenant pas ses indications. Sans préparation, nous prenons l’essentiel (ce que nous croyions) et nous montons dans le bateau. Premier arrêt, le lac de la femme enceinte. Nous sommes chaudement accueillis par des singes qui s’attendent à des pourboires en nourriture. Un arrêt charmant. La pluie commence, notre équipement contre la pluie est  dans l’auto. En plus, nous sommes avec ordinateurs, tablettes, téléphones qui étaient temporairement dans nos sac pour notre voyage d’avion du matin. Et pardessus tout, nous sommes assis sur le devant du bateau servant d’écran aux passagers derrière nous. Nous subissions les attaques de la pluie et des vagues. Nous assistons, avec un gain d’entrain,  au repas des aigles. Nous sommes mouillés jusqu’au os. Le troisième arrêt se fait sur une petite plage sous la pluie. Je suis un peu surpris que le conducteur de bateau suive ainsi son le plan même à la pluie. Heureusement, la température devient plus clémente et les singes envahissent la plage afin de profiter des touristes généreux et parfois un peu négligeant (les singes aiment bien fouillé dans les sacs). L’après-midi est plus calme, une visite du Skybridge, un point de vue imprennable sur le panorama de Langkawi. Le soir venu, nous subissons les contrecoups de la cultures malaisiennes. Nous nous assoyons dans un charmant restaurant, nous sommes avertis que les cuisines sont aux ralentis: 30 minutes avant d’avoir notre repas, 45 minutes plus tard, on nous avise que ce sera au moins un autre 45 minutes. La fatigue nous gagne. Nous payons nos 2 bières et notre jus de Litchi (2.30$ total) et nous changeons de restaurant, une heure d’attente pour celui-ci. Leçon apprise: manger plus tôt. Le lendemain, visite du temple Mahsuri . La légende de cette princesse est intimement lié à Langkawi. Puis direction du Geopark de Langkawi pour y faire un tour de bateau; au menu: ferme de poisson, nourrir les aigles et finalement visite d’une grotte de chauves-souris. Retour en visitant des plages.

Partie 2: Johor et le sud malaisien

La Malaisie est un sauna à ciel ouvert. Une température constante, chaude et humide. L’air climatisé est toujours la bienvenue. Avec notre réserve d’eau, nous nous dirigeons vers Kukup, un petit village de pêcheurs. Ce village attire les singapouriens qui sont à la recherche de rustique et de fruits de mers. L’odeur nous rappelle que nous sommes bien dans un village qui vie de la pêche. Un tour de bateau nous amène à l’île de Kukup. C’est un parc de mangrove. Des trottoirs sont aménagés pour se promener à travers ses arbres à racines tentaculaires. Nous sommes la proie aux photographies étant pratiquement les seuls touristes nord-américains. Afin de demeurer dans le thème, nous faisons un bref arrêt dans une ferme de poisson. Nous conservons le thème pour le dîner: nous commandons des crayfishs (écrevisses) et des crabes. À vrai dire, nous n’avions aucune idée de ce que nous commandions. Une belle surprise pour les amateurs. Nous ne pouvions pas passer sans arrêter au point le plus au sud de l’Asie continentale. Le décalage nous rapproche rapidement de notre lit. Le lendemain est une reprise de notre première journée: après une brève visite d’un temple indien recouvert de verre et du zoo de Johor, nous revivons les immigrations malaisiennes et singapouriennes pour prendre l’avion vers Kuala Lumpur: notre transit vers Langkawi.