Jour 15: Retour et conseils

Dernier déjeuner à l’hôtel Aranjuez, c’est un déjeuner copieux. Notre transport est arrivé à l’heure planifiée et le retour s’est fait sans annicroche. Je vous remercie de votre intérêt.

J’aimerais vous partagez quelques conseils pour un voyage au Costa Rica comme le nôtre. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à me vos poser.

  • Préparez-vous à recevoir de la pluie. La rencontre du pacifique et des caraïbes donne un mélange atmosphérique turbulent. De plus, Monteverde (la montagne verte) est souvent dans les nuages et il y pleut fréquemment;
  • Amenez de bonnes chaussures  de preference étanche à l’eau, vous aurez surement à marcher dans des chemins boueux;
  • Vérifier les journées d’ouverture des parcs: le parc Manuel Antonio et le parc Rincón de la Vieja (Las Pailas) sont fermés le lundi;
  • Le dollar américain peut être très souvent utilisé en remplacement du colons.
  • Dans les endroits hors parcours (non touristique),  les gens ne parlent ni l’anglais, ni le français. (vous aurez à utiliser le langage des signes)
  • Il existe peu de guides francophones au Costa Rica;
  • Les tours de nuits doivent être pris dans des réserves ou parcs écologiques (de préférence). Dans l’un des tours faits, on aurait dit qu’on se promenait dans la cour arrière du propriétaire;
  • Ne vous fier pas a la distance à parcourir pour estimer le temps de déplacement en auto;
  • Ne vous fier pas toujours au GPS pour calculer la route à prendre. Il est bon de faire une vérification du trajet. Nous avons eu quelques fois des divergences entre les GPS.
  • Il est nécessaire d’avoir un bon grossissement si vous voulez photographier en forêt. L’utilisation du foyer manuel est aussi préférable.
  • Si vous prenez un guide, vous pouvez utiliser un cellulaire pour photographier à travers sa lunette. Vous ne pouvez pas le faire avec un appareil photo.
  • Il faut faire attention aux équipements de photographie et porte-feuilles dans les grandes ville. Nous avons été averti plusieurs fois mais nous n’avons pas eu d’incident.
  • Les costaricains sont en général très accueillant et sympathiques.
  • Pour les tours  de nuit, nous avons amené des lampes frontales. En général, des lampes de poches sont fournis.

Jour 14: Fermer la boucle

Un petit déjeuner avec la vue sur la plage en se remémorant les activités des 2 dernières semaines. Nous décidons de faire une dernière marche avant le départ. Un toucan attire notre attention, il n’en faut pas plus pour repartir à la chasse aux photos. Il est beaucoup plus près que ceux qu’on avait vu à Sarapiqui. Une dernière marche dans le sable tout en ayant le doigt pas très loin de la gachette de l’appareil photo. Une réserve de chaleur (32 C) avant de voir la neige à nouveau. Départ pour San José. Le trajet devait durer un peu moins de 4h00. Nous ne voulons pas être en retard pour le retour de l’auto. Nous décidons de faire une dernière marche dans la ville de San José. à notre grande surprise, nous voyons quelques péroquets verts dans un affiche de PFK. Nous nous retournons, l’abre est pleins de perroquets. Nous oublions les précautions d’usage. Un costa-ricain nous rappelle de ne pas trop exhiber nos appareils photos, les pick-pockets sont aux affuts. Pourquoi pas teminer la soirée au restaurant recommandé pas Felipé lors de notre premier séjour à San José, question de refermer la boucle.

 

Jour 13: Côté pacifique

Une belle journée en perspective. Nous devons rencontrer Estelle Mansuelle (https://www.facebook.com/mansuelle)  qui sera notre guide pour le parc Manuel Antonio. Nous l’avions contacter par facebook pour qu’elle soit notre guide. Le Costa Rica semble posséder très peu de guides francophones. Le nombre maximum de visiteurs dans le parc est limité à 2000 personnes. C’est le plus petit parc mais l’un des plus visité. Un groupe de belges en a profité pour se joindre à nous pour une visite en français. La visite a commencé lentement: crabes de terres, araignées, agoutis, lezard… Sans guide, nous aurions passé  tout près sans le voir. Le rythme s’est accéléré avec les paresseux et les singes. Estelle nous laisse sur une plage dans le parc. Il faut se méfier des singes capucins, ils aiment voler la nourriture des vacanciers.

L’eau est vraiment chaude à Manuel Antonio. Nous avons passé l’après-midi sur la plage à relaxer sur la plage après avoir lutter contre une mer énergique. Les animaux retrouvent leur vivacité le soir. Nous avons rencontrer des iguanes, des singes et même un paresseux en ville. Un orage tropical nous a poussé à manger à l’hôtel. Un bon choix car tous les mêts étaient délicieux. Le service était lent mais je crois que le match de soccer Costa Rica – Mexique y était pour quelque chose.

 

 

 

Jour 12: Sortir la tête des nuages

Il y a de ces jours. Après le déjeuner, nous nous apercevons que nous avons un pneu presque à plat. La compagnie de location nous demande d’aller au garage pour faire réparer le pneu. Mais, il ne peut pas l’être. Nous partons pour Manuel Antonio et faisons un arrêt au pont de crocodiles à Torcales. Nous faisons un tour de bateau pour visiter les crocodiles. Le tour ne dure qu’une heure plutôt que le 1h30 promis (Crocodile Man Tour). Nous arrivons à l’hôtel, c’est un concept particulier, ils ont utilisé des containers pour faire des chambres. Malheureusement,le robinet d’eau chaude ne fonctionne pas. La compagnie de location d’auto, quant à elle,  veut que l’on paie pour le pneu. Pura vida (expression costaricaine qui signifie la vie pure, prend ça cool, profite de la vie). Une fin d’après midi sur la plage, de l’eau chaude, des vagues, un coucher de soleil bucolique, une cerveza… la vie est simple.

Jour 11: Un forêt nuageuse sous la pluie

Il faut se lever tôt, nous avons une journée chargée. Nous nous dirigeons vers la forêt nuageuse de Monteverde. Nous y sommes pour l’ouverture à 7h30. Un invité de choix nous y attendait: le Quetzal. Un oiseau enchanteur que tous les amateurs de photographie recherchent. Nous n’avions qu’à regarder tous les regards des gens émerveillés qui étaient tournés vers un gros arbre pour le trouver. Il  se cachait derriere les feuilles pour se faire désirer. Après quelques pirouettes, il s’envolla aux grands désarrois des observateurs. Nous nous dirigeâmes vers le parc. Ce fût une marche sous la pluie. Sans guide, la forêt ne veut guère dévoiler ses secrets. Avant de quitter, nous sommes allés à la chasse aux photos de colibris. Après le dîner, nous nous dirigeons vers le parc Selvatura. Nous commencons par la visite des ponts suspendus qui nous permettent de nous promener à la hauteur des canopés (dessus des arbres).Par la suite, l’adrénaline: les tyroliennes. Nous avons à faire 15 cables sur 18 plateformes pour une longueur totale de 3.2 km. Les plus longues du Costa Rica. Le dernier cable est d’une longueur de près de 1 km. C’est une expérience enivrante: survoler la canopée et s’engouffrer dans les nuages. Nous ne pouvons visiter le Costa Rica sans vivre cette expérience.

Jour 10: Un jour très différent

Un autre départ vers l’aventure. Après, un dernier déjeuner avec nos collègues belges. Nous nous dirigeons vers le volcan Rincon de la Vieja. Nous devons passer une poste de péage indépendant ce qui nous fait sauver de nombreux kilomètres. La route est peu accueillante, par chance nous avons un SUV. Nous découvrons un scorpion à l’entrée du parc. Il fait le mort mais personne n’ose le reveiller. Ce parc est assez différent car il nous montre de nombreux phénomènes volcaniques. Une randonnée apprécié de tous. Par la suite, nous nous dirigeons vers Monteverde. Encore une fois, les GPS s’obstinent. Nous prenons la route la plus courte qui s’avère être la plus périlleuse (Route 145). La route rocailleuse et étroite serpente le long de montagne escarpé. Les paysages sont à couper le souffle. Nous croisons 2 personnes dont le SUV était tombé dans le fossé. Ceci nous rappelle à la prudence. Notre lodge à Monteverde est très pitoresque: de petites cabanes de bois accueillant 4 chambres. Nous y serons très confortable. La température est plus fraiche. Johanne et moi décidons de faire un autre tour de nuit que nous réservons auprès de l’hôtel. Nous sommes 4 avec un couple de Rochester, New York. Le tour est bien différent de celui de Sarapiqui. Nous sommes restés légerement sur notre appétit. Nous avons vu un kinkajou, quelques scorpions, des criquets, des araignées et des oiseaux qui dorment. Il faut faire un Night Tour avec un naturaliste dans une réserve biologique, c’est plus informatif.

Jour 9: Suivre le vent

Nous logeons tout près du parc Rincon.  On se croirait dans un arbre, le balcon se situe à la hauteur des arbres. Il vente presque tout le temps, pas surpremant qu’on retrouve des éoliennes dans la région.Lors de la réservation, nous ne savions pas que le parc était fermé le lundi. Il fallait alors se trouver une autre activité. Nous avons changé maintes fois nos plans. Première destination: Liberia. Comme c’est souvent le cas, nous en profitons pour faire un arrêt imprévu: les magnifiques chutes de Cortez. Après, une visite rapide de Libéria, nous nous dirigeons vers la plage: un diner dans un restaurant sur la plage suggéré par le guide de Lucie et une baignade dans le pacifique. L’eau y est fraîche.Une journée bien remplie. Un belge rencontré la veille nous avait fait modifié notre plan original. Nous avons terminé le souper en partageant nos périples de la journée avec ce couple.

 

Jour 8: Direction l’ouest

Lever au bruit de la pluie. La propriétaire de l’hôtel nous prépare énergiquement le déjeuner. Nous prenons la route pour le parc Tenorio. C’est un parc national qui est relativement difficile d’accès. Même avec le GPS, nous nous demandons si nous sommes sur la bonne route. À l’arrivée, nous sommes surpris de voir autant de gens qui entre dans le parc. Nous sommes avisés que le sentier est plutôt boueux. Nous nous dirigeons veers les chutes pour apprendre qu’elles sont fermées. Nous apprenons plus tard qu’un abre tombé entrave le passage. Nous remontons la rivière jusqu’à sa source. La rivière est d’un bleu-turquoise. C’est magnifique. Puis, direction Rincon. Plus, nous approchons de l’hôtel, plus nous avons des doutes. Il s’averra que c’est la plus belle chambre jusqu’à maintenant.

Jour 7: Un journée à Arenal

Arénal est un volcan qui a connu sa dernière éruption en 1968. Il en a connu une seconde en 1992.La lave a coulé jusqu’en 2010.C’est une région hautement touristique. Aujourd’hui, notre journée avait été organisée par notre agence. Une navette venait nous chercher à 7h20 ce qui nous donnait à peine le temps de déjeuner. Premier arrêt les ponts suspendus d’Arenal. Une promenade dans la forêt tropicale ou nous devons traverser de nombreux ponts. Une ballade sous la pluie, à la découverte de la flore et de la faune de cette région. La dénomination foret pluvieuse (rainforest) prend tout son sens. Selon le guide, nous avons été chanceux de  voir autant d’animaux.Ces ponts étaient très achalandés surtout le week-end.

Second arrêt, la chute de La Fortuna. Une décente de 500 marches qu’il faudra par la suite remonter. Une belle chute de 70m.Elle ne manquera pas d’eau avec plus de 4 m de pluie par année dans la region.Visite du bas du volcan Arénal. Pour finir,une arrêt dans les sources thermales question de décompresser un peu et de prendre un excellent repas. La source s’appelait ecothermal. On se demandait si le eco était pour économique ou écologique. Notre imagination nous a conduit vers une fausse direction. Il s’agit d’une des 2 sources d’eau thermale naturelle de la région. Nous avons terminé la journée par un fou-rire dans l’autobus en s’imaginant ce que les gens penseraient de notre logis alors que beaucoup d’entre eux restaient dans des hôtels hyper luxueux.

 

 

 

 

Jour 6: En route vers le volcan Arenal

On dirait que nous avons passé la nuit dans une sécheuse. Des objets ont frappé le toit de tôle de notre chambre une bonne partie de la nuit. Alors, pourquoi pas se lever tôt pour aller à la chasse aux oiseaux exotiques. Nous ne trouvons presque rien d’intéressant. C’est comme si la jungle ne vit que la nuit. Après le déjeuner, on voit finalement des toucans tout en haut des plus grands arbres. Ils nous bombardent de noyaux qui tombent non loin de nous. On se magasine un torticolis à regarder tout en haut pour apercevoir cet oiseau multicolore. Ils ne sont demeurés qu’une quinzaine de minutes avant de s’envoler ailleurs. Par la suite, nous sommes allés à notre tour du chocolat. L’histoire du chocolat et sa fabrication artisanale nous a été raconté par notre naturaliste d’hier. Ce fût vraiment intéressant. Nous sommes ensuite retourné dans la forêt à la recherche de nouvelles espèces.  Nous revenions presque bredouille quand nous avons aperçu une autre espèce de toucans: ceux des Fruit Loop. Départ vers Arenal. Les GPS s’obstinent sur le trajet: finalement Garmin gagne. L’hôtel est très pitoresque. L’accueil est hyper chaleureux. On se sent presque dans la famille.